La pollution numérique, ou pollution digitale, est bien réelle : Internet pollue. En effet, le numérique compte pour environ 10% de la consommation de l’électricité mondiale (ADEME). À vrai dire, c’est autant que l’aviation civile. D’ailleurs, si nous continuons et ne prenons aucune mesure alors la pollution du numérique atteindra le niveau du trafic automobile en 2025.
Quel impact digital avons-nous sur la planète ? Et comment réduire notre pollution digitale ?
Pollution numérique : définition
La pollution numérique qu’est-ce que c’est ? Pour commencer, c’est très simple : c’est l’ensemble de la pollution générée par les nouvelles technologies. En effet, de nos jours notre besoin numérique est important : Netflix, rechercher sur Google une définition, Airpods, mails… Et tout ça, vous l’aurez compris, demande énormément d’énergie.
Autrement dit, nous émettons davantage des gaz à effet de serre (GES). De même, la fabrication de tous ces outils informatiques consomme beaucoup.
5 constats surprenants sur la pollution digitale
1. D’abord, en 2019, le numérique compte pour 4% des émissions des GES (ADEME). C’est le même taux d’émissions que l’Allemagne.
2. Ensuite, Internet émet maintenant autant de Co2 que le trafic aérien (The Shift Project).
3. À ce jour, pour produire 1 gramme d’un smartphone, il faut 80 fois plus d’énergie qu’un gramme de voiture (Green Peace).
4. Cela dit, si on imagine qu’Internet représente un pays, alors il serait le 3ème consommateur d’électricité mondial. C’est-à-dire, le pays qui consomme le plus d’électricité après la Chine et les États-Unis (ADEME).
5. En effet, Internet consomme à lui seul 7 à 10% de l’électricité mondiale (Cleanfox).
6. Parce que chez Ayruu nous faisons les choses en grand, on vous double les chiffres. Vous aimez le streaming ? Nous aussi. Et bien, 10h de film en HD c’est plus de données que la totalité des pages anglaises de Wikipédia (L’ADN).
7. Lisez-vous cet article depuis votre ordinateur au travail ? Et bien sachez qu’une année de travail sur votre PC (8h par jour pendant 220 jours ouvrés) est égale à la consommation en énergie de 80 ampoules basses consommations. (APEXPME).
8. Quoiqu’il en soit, en 2020, 90% des données ont été créées entre 2015 et 2017 (france culture). Et évidemment, nous continuons à produire encore plus.
9. Nous avons besoin de 1.75 Terres pour assouvir les besoins de l’humanité (Global Footprint Network).
10. Et pour finir, nous envoyons 34 millions de mails toutes les heures. Cela équivaut à 14 tonnes de pétrole (Cleanfox). En fait, si nous envoyons 20 mails par jour, nous polluons autant que si nous parcourons 100 km en voiture.
Quelles solutions adopter pour réduire notre impact digital ?
Réduire la pollution numérique quand on est sur l'ordinateur :
1. Faites le rangement de votre boite mail. Autrement dit, gérer le flux de vos mails. Par exemple, si vous ne lisez pas vos newsletter, désabonnez vous. De plus, n’oubliez pas de supprimer les mails dans vos spams et réseaux sociaux.
2. Combien d’onglets/fenêtres avez-vous ouvert maintenant ? Fermez-les. Vous faites tourner des serveurs qui consomment énormément d’électricité. Qu’on utilise ou pas la page ouverte, nous avons un impact environnemental.
3. Vous aussi vous avez plusieurs comptes sur les réseaux ? Ou plusieurs boîtes mails personnelles ? Faites le tri. Parce que vous continuez à faire tourner des serveurs qui stockent vos données.
4. Essayez de contourner votre moteur de recherche. Préférez l’entrée de l’adresse du site directement que passer par la recherche web avec Google par exemple. Gain de temps et… pas d’argent (cette fois-ci non malheureusement) mais d’énergie. Astuce : utilisez la barre de vos favoris.
Au quotidien :
1. Tout d’abord, même si on n’y pense pas forcément, éteignez votre box quand vous n’êtes pas chez vous. Sa consommation en énergie annuelle est celle d’un réfrigérateur (ADEME).
2. Évidemment, pas seulement votre box est concernée, vous pouvez aussi débrancher vos chargeurs non utilisés.
3. Conservez au mieux la durée de vie de vos appareils. Autrement dit, si vous utilisez votre tablette au moins 2 ans voire 4, alors vous améliorez de 50% son impact environnemental. Alors n’attendez pas : achetez d’occasion ou réparez vos machines.
4. Saviez-vous que la 4G est 23 fois plus consommatrice que la Wifi (ITU) ? Alors si votre fibre fonctionne parfaitement (et vous en avez de la chance), désactivez vos données cellulaires.
Enfin, au travail :
1. Communiquez différemment. En effet, vous avez désormais compris quel impact ont les mails. N’hésitez pas à plutôt appeler votre interlocuteur, cela demande moins d’énergie. De plus, la réponse est souvent plus rapide.
2. Vous préférez quand même les mails ? Pas de problème. Pensez seulement à les utiliser de façon raisonnable. Vous pouvez réduire le nombre de destinataires de vos mails et limitez les pièces jointes pour réduire son poids et donc sa demande en énergie.
3. Désinstallez les logiciels qui ne vous servent pas. Non seulement vos appareils seront allégés mais ils seront aussi plus rapides et performants.
4. Oubliez un peu le Cloud. Et oui , les données sont stockées sur des serveurs à distance et ça, c’est beaucoup d’énergie. Astuce 2 : supprimez les fichiers inutiles du Cloud comme les doublons. Sinon, préférez le stockage sur votre poste ou même un disque dur.
Pollution numérique et voyage d'affaires : quels gestes ?
Lorsque l’on organise un voyage, que ce soit personnel ou professionnel, nous passons en majorité par le numérique. Ainsi, on vous conseille de privilégier les applications de voyage, qui elles, sont moins consommatrices en énergie. Attention néanmoins aux cimetières d’applications. C’est pour cela que des solutions comme Ayruu existe : une application qui rassemble tous les besoins d’un voyage d’affaires.
Vous êtes maintenant prêt à agir pour le bien de la planète même pour organiser un voyage d’affaires. Si vous souhaitez en apprendre plus sur l’actualité des voyages d’affaires, vous pouvez vous inscrire à la newsletter d’Ayruu.
Sources:
ADEME, The Shift Project, Green Peace, Cleanfox, France Culture, ITU